domingo, 1 de septiembre de 2013

Spectaculaires restes arqueologiques, inconnus dans le reste de l´Afrique Subsaharienne, à l´île de Corisco, en Guinée Equatoriale

Guinée Equatoriale possède le meilleur passé archéologique de l´Afrique Centrale

L, île de Corisco, appartient à la Guinée Equatoriale. Ici, en 
2009 on a trouvé des spectaculaires restes archeologiques.
Photo: Luis Negro Marco
Un equipe  d´archéologues espagnols assignés au Conseil Supérieur des Recherches Scientifiques (CSIC) a creusé à l´île de Corisco (Mandji dans la langue locale) une nécropole de 2.000 ans d´antiquité, unique par ses caractéristiques en Afrique Centrale. À Corisco on a trouvé un ensemble de 80 objets en fer (haches, anneaux, flèches, bracelets, colliers, etc.) que sont les plus anciens  de toute l´Afrique Subsaharienne.

 Luis Negro Marco / Santiago de Compostela

L´explique clairement l´archéologue espagnol Alfredo González Ruibal des fouilles archéologiques de Corisco :
Alfredo González Ruibal, directeur des
recherches archeologiques dans l´île de
Corisco (Guinée Equatorales)
.- Photo: Luis Negro
«On se connaissait pas jusqu´à maintenant en Afrique Centrale une nécropole (cimetière) si ancien qui englobe depuis l´an 1 jusqu´à 500 après le Christ, lequel garde comme trésor des matériels en fer qui étonnent les archéologues pas seulement par sa qualité, mais aussi par sa beauté. Et surtout par son antiquité (ils ont été faits il y a 2.000 ans avec des techniques de transformation du minéral de fer beaucoup plus dépurées  que celle qu´on utilisait dans le même temps en Europe».
 Les objets archéologiques en fer qu´on a trouvé dans les tombes creusés par les archéologues sont: des grandes haches de 40 centimètres de longueur, des couteaux avec la forme de faucilles (symbole de pouvoir), suspendus et colliers très lourds, multitude d´anneaux, chevilles, etc.
 Aussi on a trouvé des haches-monnaies, qu´on appelle bikuelé, employées comme aujourd´hui dans la culture Fang, comme la monnaie de dot qu´on donnait à la famille de sa future épouse. Tous ces objets en fer de 2.000 ans d´antiquité sont les plus antiques de toute l´Afrique Subsaharienne.
L´éqipe de la recherche scientiique hispano-guinéen
 àux fouilles archeologiques de Corisco, en 2012.-

Photo: Luis Negro
 Et même comme ça, ce n´est pas ici où on finisse les importants résultats obtenus de l´étude archéologique à Corisco. Les archéologues sont surpris de la haute qualité que les fondre de fer ont dut réunir pour que en eux on puisse fabriquer des pièces aussi exceptionnels. Pour travailler d´une telle manière, on a besoin d´une grande maitresse et de quelques techniques de transformation  du minéral de fer hautement dépurées et développées. Dans ce sens on peut signaler que l´Afrique c´est le premier continent dans lequel on a fabriqué l´acier ¡il y a déjà 2.500 ans!, c´est à dire, 2.300 ans avant que l´acier a été fabriqué en Europe, dans les dates de la Pré- Révolution industrielle.

Des retrouvailles fortuites
"Bikuelés", ou monnaies de mariage, trouvés pendant les
fouilles archeologiques à Corisco.- 1.500 ans d´antiquité
L´histoire des fascinantes fouilles archéologiques à l´île de Corisco a commencé en 2009, quand pendant les ouvrages de la construction de l´aéroport international de cette merveilleuse île équato-guinéenne, ont apparu quelques vestiges archéologiques qui ont attiré l´intérêt des autorités. Démontrée la grandeur de cette découverte archéologique, on a confié les recherches scientifiques au Conseil Supérieur des Recherches Scientifiques de l´Espagne, qui a déplacé à Corisco un équipe d´archéologues de différents universités espagnoles, dont le directeur est le professeur Alfredo González Ruibal. Le reste de membres de l´équipe est composé par la biologiste Cruz Ferro, et les archéologues Carlos Otero, Carlos Marín, Manuel Sánchez-Elipe et Llorenç Picornell. Il faut signaler aussi que cet année ont participé dans les recherches archéologiques à Corisco les inspecteurs culturels du Ministère de la Culture de la Guinée Équatorial: Juan César Bakale Asumu, Quintiliana Andeme Okué y Moisés Moeri Ribolevé.
Recreation dúne femme Benga
avec des colliers et diverses
ornements en fer et bronce.

Dessin: Alfredo González Ruibal
 Après les travaux, les archéologues ont donné une série de conférences en vue d´une compte rendu des résultats obtenus, et ont organisé une exposition temporelle dans le Centre Culturel Espagnol a Bata, avec les matériaux archéologiques les plus importants.

Une civilisation très développée
 Au cours des recherches archéologiques à l´île de Corisco, les chercheurs ont pu déterminer que cet endroit a été abandonné beaucoup des fois par des raisons inconnues. Par exemple, entre l´an 750 et l´an 1000 après le Christ. À Partir de cette date Corisco a été habitée `par l´ethnie Bantu des Bengas.
 Mais ce qui est claire pour les archéologues est que contre les thèses actuels, la Guinée Équatoriale a maintenu un intense contact culturel et de commerce avec des régions éloignées de son entourage (Le Soudan, le Tchad, et des différents payses du Sahel). Ce riche échange d´information culturelle et commerciale, peut-être la raison de la spécialisation en la fabrication des objets en fer du peuple Benga à Corisco il y a 3.000 ans (300 années avant que cette technologie commence à s´appliquer en Europe).
 
Un pot ceramique trouvé dans le gisement
par les archeologues à la campagne de
l´année 2012
.- Photo: Luis Negro Marco
En revenant sur les recherches archéologiques à Corisco, les scientifiques ont pu vérifier une augmentation de la violence dans l´île autour de l´an 1200 après le Christ, ce qu´on a pu constater pour la découverte dans les fouilles du gisement archéologique des nombreuses pointes de flèche, et des lances.
 Une autre découverte à remarquer c´est la constatation de la réalisation des masques rituels en bois (à partir de l´an 1000 après le Christ) caractéristiques de toutes les cultures africaines.

Un riche passé historique
 L´île de Mandji (Corisco) a été découverte par l´Europe à travers des navigateurs portugaises au XVIème siècle et hollandaises un siècle plus tard. Les habitants Bengas de Corisco vont se bénéficier d´un échange commercial  avec les européens  auxquels vont aider dans la «Traite d´Esclaves» et comme paiement les Bengas obtenaient des précieux objets tailles en marfil, parfumes, boites en vitre,  et luxurieuses porcelaines hollandaises. 
La même chose continuant à partir de 1777, date du «Traité du Pardo» entre Portugal et l´Espagne, pour lequel Corisco devenait territoire appartenant la Couronne Espagnole.
Les objects archeologiques du gisement de Corisco
sont nombreux et  bien conservés malgré leurs presque
1.500 ans d´antiquité
.- Photo: Luis Negro Marco
 Mais avec la disparition  de la Traite d´Esclaves dans la moitié du XIX siècle, les colonisateurs espagnols vont changer le mode de production. Ils vont intensifier l´occupation de l ´île et initier la production de cacao, et le pouvoir des rois Bengas disparaitra au final du premier tiers du XXème siècle, étant le dernier le mythique roi Uganda  né en 1845.
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Dessin d´un enterrement d´une femme à Corisco 1.500
ans avant notre moderne civilisation
.- Dessin: Alfredo
González Ruibal
On dit que l´archéologie est comme un livre écrit sur la terre et que les restes archéologiques que les scientifiques trouvent dans ce «livre» sont les pages que nous dévons savoir lire pour 
connaître nos racines. C´est pour ça que l´équipe d´archéologues qui a fait les fouilles à l´île de Corisco un publié un livre, dont les principaux destinataires sont ses habitants, surtout les plus jeunes, et les enfants. Son titre : «À propos de l´origine de Mandji : l´île de Corisco à l´âge du fer : Du premier au XVème siècle après le Christ». Est prévue une deuxième publication dirigée à un public spécialisé, à peu près de trois cents pages,  et avec une abondante documentation, que sera publiée et présentée à Bata et Corisco le prochain mois d´aout.
La merveilluse "MAISON VERTE" à Malabo, la possible future Musée
archeologique où seront deposés les interéssents trovailles archeo-
logiques de Corisco
.- Photo: Luis Negro Marco
 Il reste comme défi de future la conservation et dépôt dans un musée des importantes pièces récupérées dans les fouilles archéologiques de Corisco, signe d´une société sage, comme la équato-guinéenne, laquelle a su changer sa mentalité pour 
s´ouvrir aux nouveaux horizons de la globalisation.
Aujourd´hui, mieux que jamais, au fils de la résurgence de la science de  l´archéologie en Guinée Équatoriale, prend un sens complet la célèbre phrase: «On ne peut pas connaître quel sera notre futur, si on ne sait pas quel a été notre passé». 

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